C'est vrai que c'est triste à voir les rues de Seyssel les soirs de foire. Pourtant... combien aura-t-on ramassé de détritus ce 11 novembre ? 200 Kg... 500 Kg.... allons... soyons larges et allons jusqu'à 1 tonne.
Dans le Raffaray, il y a 20 000 tonnes d'on ne sait pas trop quoi. Des trucs suspects certainement plus polluants que des cartons d'emballage... A raison de deux foires annuelles, cela représente environ 10 000 ans de détritus de foire, c'est à dire 100 siècles. Il y a de quoi voir venir...
Je crains que celui qui - à juste titre - pousse un coup de gueule le soir de la Saint-Martin risque de hurler (à condition qu'il ait assez de voix...) devant le Raffaray.
De plus, les rues de Seyssel n'auront été sales que quelques heures (merci, GRAND merci aux employés communaux) tandis que le Raffaray est complètement oublié depuis 19 ans.
Le problème, le grave problème, c'est que le stock de détritus du Raffaray est discret. Personne ne le voit alors pourquoi en parler ? Ce que le ruisseau arrache à la montagne d'ordures et qui est transporté jusqu'au Rhône n'est qu'un minuscule échantillon.
Curieusement j'en viens à penser à quelqu'un qui ne se lave pas les pieds parce qu'il met des chaussures qui les cachent. Pourquoi donc laver ce qui ne se voit pas.
J'en connais plusieurs qui gueulent tant qu'ils peuvent dans le val du Raffaray mais les élus sont sourds et les Seyselans se bouchent les oreilles...
Alors, continuons à laver les rues de Seyssel les soirs de foire et rêvons à un Raffaray propre. Oui, rêvons...
Comme l'a dit Martin Luther King : "I have a dream"
Là-bas... à l'ouest, ils ont finalement évolué. Je crains que le changement ne soit plus facile aux USA qu'en Haute-Savoie